Famille Gignoux
Retour à l'introduction (en français)
Back to the introduction (in English)


Famille GIGNOUX

Page créée en Septembre 1999.
Dernières modifications: 25 juillet 2024.



INTRODUCTION

Notre famille, lyonnaise, a pour évènement fondateur la venue à Lyon de Jean-Antoine Gignoux, protestant orignaire de Suisse, juste après la Révolution Française. Par ailleurs une tradition familiale voudrait que nos ancêtres aient été originaires de Nîmes et que, huguenots, ils aient émigré en Suisse à la Révocation de l'Edit de Nantes (1685).

Il y a bien trace de Gignoux protestants en provenance de France et réfugiés en Suisse : nous possédons un tableau généalogique de la descendance d'un Jean de Gignoux (1520), originaire de la région de Nîmes, et dont un descendant, Isaac, s'est réfugié en Suisse à la Révocation de l'Edit de Nantes. Un de ses fils émigre ensuite aux Pays-Bas puis en Angleterre. Mais la famille Gignoux dont nous descendons est fixée à Nyon depuis environ 1590 et est originaire de Borex, paroisse de Crassier, canton de Vaud, où on la retrouve jusque vers 1530. Elle était donc déjà en Suisse plus d'un siècle avant l'arrivée des Gignoux réfugiés huguenots en provenance de Nîmes.

Voici les différents foyers des familles Gignoux, par ordre chronologique d'apparition. Les liens entre ces foyers sont souvent issus de suppositions.

  • les Cévennes (notamment à Saint-Julien-des-Points) au quatorzième siècle. Les Gignoux du Gard (orthographié parfois Ginhoux, puis De Gignoux à Nîmes) en seraient issus.

  • les vallées vaudoises du Piémont italien et du Dauphiné, notamment à Cervières (république des Escartons) au milieu du quinzième siècle, et à Bobbio Pellice sur le versant italien. Persécutés dans les vallées du Piémont, une partie de ces vaudois se réfugient à Genève au dix-septième siècle, à l'image du capitaine Josué Gignoux dit Janavel. 900 vaudois réfugiés en Suisse rentreront dans leur patrie en 1689 au cours de la Glorieuse rentrée vaudoise.

  • Chateaurenard, proche d'Avignon, dans les années 1480, probablement issus des Gignoux des Cévennes.

  • la Provence (Saignon notamment) puis Marseille. Souvent orthographiées Ginoux ou Ginous, on peut retracer ces familles jusqu'au milieu du quinzième siècle. Une famille Ginoux est arrivée à Lourmarin (Vaucluse), en provenance du Val Pelice, à la fin 15ème siècle avec d'autres familles vaudoises. Une famille Gignoux arrivée des Cévennes s'est implantée à Mollans sur Ouvèze.

  • la région de Genève, en Suisse. Anciennement orthographié Gigniouz ou Gygnyouz, localisés à Borex et Givrins, puis à Nyon, on peut retracer ces familles jusqu'au milieu du quinzième siècle également. Branche peut-être issue des vallées alpines vu la proximité géographique.

  • la seigneurerie de Cruseilles, en Savoie, au milieu du seizième siècle. Branche probablement issue des vallée alpines ou des Gignoux suisses.

  • la Haute-Loire, notamment Saint-Julien-Chapteuil, à la fin du seizième siècle. Branche peut-être issue des Gignoux des Cévennes vu la proximité géographique. En plus des 3 variantes les plus fréquentes Ginoux/Gignoux/Ginhoux, on y trouve aussi des Ginioux, qu'on retrouve ensuite en nombre dans le Cantal.

  • le Sud-Ouest, et notamment Donzac, Golfech et Saint-Sixte, aux alentours d'Agen, au début du dix-septième siècle. On y rencontre parfois l'orthographe Gignous.

Ainsi, les plus anciens Gignoux, Ginoux, Ginhoux, Gigniouz (etc) sont liés aux lieux de refuge des minorités religieuses vaudoises puis huguenotes : les Cévennes et les hautes vallées des Alpes. Nos ancêtres étaient déjà en Suisse bien longtemps avant la révocation de l'édit de Nantes, mais peut-être que le souvenir d'un exil plus ancien de minorité religieuse pourchassée a été assimilé à une histoire plus récente et mieux connue. Les mémoires familiales ont souvent une base de vérité, transmise et parfois déformée au fil des générations.



D'autres Gignoux suisses que nous n'avons pour l'instant pas réussi à rattacher à notre famille :

  • François Gignoux et Françoise Ducimetière, de Chêne-Thônex (Suisse), eurent 8 fils et une fille. Parmi leurs enfants on trouve l'architecte Jean-Marie Gignoux (1815-1876), qui dirigea notamment la construction à Cornavin de la basilique Notre-Dame (1852-1859). Un autre de leurs fils est l'Abbé Jean-François Gignoux (1820-1894), qui fut curé de Nyon de 1855 à 1883 et était un ami de notre famille. Son portrait est à la Cure de Nyon. Un de leur petit-fils est Xavier Gignoux, né en 1850, avocat à Génève. Cette famille descend de Claude Gignoux, né 16 octobre 1663 à Pers-Jussy (Haute-Savoie), donc probablement de la famille Gignoux présente dans la seigneurerie de Cruseilles en 1543.

  • Pierre Gignoux, né à Lunel (Hérault) mais originaire du canton de Berne, officier suisse naturalisé français. Il servit d'abord dans les dragons, puis de 1721 à 1735 dans le régiment de Karrer. Ce régiment suisse de troupe coloniale au service du roi de France tenait garnison à Rochefort, en Martinique et à Saint-Domingue, puis plus tard en Louisiane. Le régiment de Karrer servit également à Louisbourg en Acadie, et à Québec. Pierre est décédé le 19 mars 1770 à Aimargues (Gard), âgé d'environ 82 ans.

  • Théodore Gignoux, originaire de Nyon, était lieutenant des fusiliers en 1798 dans le régiment suisse Peyer im Hof au service du royaume de Sardaigne.

  • Jean-François Gignoux, né le 12 janvier 1692 à Lausanne et décédé le 27 décembre 1761 à Augsbourg, ancêtre des Gignoux d'Augsbourg (Bavière).

  • Pierre Gignoux père, né vers 1646, reçu habitant à Genève en 1705 où il s’est réfugié pour faits de religion, venant d'Uzès, et décédé à Genève en 1716; et Pierre Gignoux fils, né vers 1681 et décédé en 1753, tous deux serruriers et maîtres-ferronniers huguenots.



On trouve mention de notre dernier ancêtre Gignoux connu, Bernard, dans la taille de 1550, qui recense les chefs de famille avec le montant de leur fortune et la taxe qu'ils ont à débourser. A cette époque, il n'y a pas de Gignoux à Givrins, à Eysins ou Crassier. C'est à Borex que la famille Gignoux est citée, avec deux feux :

  • Martin demeurant dans la maison de Jenon GYGNYOUZ, avec une fortune de 132 florins et payant par conséquent 1 florin 4 sols 10 deniers, outre 6 sols de focage.

  • Bernard GYGNYOUZ, avec une fortune de 533 florins et une dette de 55 florins, payant donc 4 florins 9 sols 4 deniers.

Les ancêtres de Bernard semblent bien être originaires de Borex, puisque l'on y trouve trace d'une famille Gignoux bien avant son époque :

  • Reconnaissance passée le 18 juin 1471 par André GIGNIOUZ en faveur du seigneur de Crassier.

  • Abergement d'une demi-pose de vigne passée le 18 juin 1461 par noble Jean de Bruel, cause-ayant d'Etienne de Crassier, à André GIGNIOUZ, habitant de Borex.

  • Reconnaissance passée le 7 janvier 1444 par Perrod Mâchefer, comme mari de Perronnette, fille de Jeannet Gygnyouz, pour des biens parvenus de ce dernier à Jeannette, fille de feu Aymonet Monod, de Borex, grand-père maternel de Perronnette, en faveur du prieuré de Ripaille.

La première mention du nom Gignoux dans la région semble être rattachée à Jean POUPA, mort avant 1438, originaire de Crassier, qui est parfois nommé GIGNOUX dans certains actes.




GÉNÉALOGIE de la Famille GIGNOUX





Quelle belle famille!!


FIN
...pour l'instant...